Comme chaque année, les épreuves Rotax choisies par 3MK Events pour qualifier les meilleurs pilotes capables de représenter la France au niveau mondial ont démontré tout leur intérêt et leur niveau de compétitivité. Les participants et les teams ne s'y sont pas trompés, engendrant des taux de fréquentation extrêmement élevés durant la saison 2021. La constance, la fiabilité, l'équité sportive et les performances des moteurs Rotax séduisent toujours autant les licenciés français. Nul doute qu'ils seront nombreux à remplir les plateaux des principaux événements de la coupe de marque Rotax l'an prochain. Les tickets pour participer à la prochaine édition de la Grande Finale Mondiale promettent d'être particulièrement convoités.

À Bahreïn, les représentants du Team France ont profité d'une organisation exemplaire mise en place par Rotax et ses partenaires. Dans l'imposante structure où l'on retrouvait les 378 pilotes engagés, une excellente ambiance a régné durant toute la semaine dans le clan Tricolore. Tous ont donné leur meilleur pour atteindre leurs objectifs, avant de se retrouver à l'heure du podium pour célébrer, au chant de la Marseillaise, le triomphe du Team France à la Coupe des Nations. Après l'annulation de l'édition 2020, rééditer l'exploit de Sarno en 2019 n'était pas simple, mais le contrat a été rempli grâce à une combinaison de talents et une forte détermination.

Mini Max : Prestation convaincante de Mathis Carnejac

Quatre pilotes évoluant en France tout au long de l'année dans la catégorie Cadet ont défendu les couleurs françaises en Mini Max. Mathis Carnejac s'est sans cesse battu aux avant-postes. Aux portes du top-5 en fin de course, il était victime d'une manœuvre hasardeuse d'un de ses rivaux et se classe finalement 9e. Si le Champion de France 2021 Matthéo Dauvergne a manqué de réussite, son dauphin Paul Grisel s'est offert une brillante remontée de la 33e à la 16e place. Il termine dans le sillage de Tom Langlois. Ce dernier, récent vainqueur de la Coupe de France, a démontré toute sa combativité dans ce contexte relevé.

Junior Max : Combativité récompensée pour Téo Blin

Pour sa 2e participation à la Grande Finale Rotax, Téo Blin s'est montré à son avantage sur le rapide tracé de Sakhir. Déjà deux fois 3e dans les manches, il a quelque peu rétrogradé en préfinale, avant de revenir comme un boulet de canon de la 9e à la 4e place. Dommage que la course n'ait pas duré quelques tours de course, car le podium était envisageable. Aux chronos, Pacôme Weisenburger s'est montré le plus rapide du Team France, mais sa finale s'est arrêtée dès le premier tour suite à la fougue d'un pilote. Le malheureux Elio Saintpaul a connu la même mésaventure, mais dès la première manche. Une blessure à la main ne lui a pas permis de poursuivre. Le Team France s'est réjoui de voir Paul Alberto atteindre la 17e position, lui qui s'était contenté du 54e chrono en début de meeting. Antoine Broggio fut tout près de participer à la finale, avant qu'une pénalité reçue en préfinale ne l'en prive.

2e aux chronos, 3e après les manches et à nouveau 3e sur la grille de la finale, Paul Fourquemin avait la performance pour faire partie du top-3 à Bahreïn. Hélas, un incident survenu au départ avait pour effet de modifier la position de son carénage avant, synonyme de pénalité, et de lui faire perdre de précieuses places. Bilan, une 9e place sous le drapeau à damier et une 16e position définitive. Enzo Caldaras a effectué le chemin inverse après son modeste 40e chrono. D'abord revenu 30e à l'aube de la finale, il livrait une magnifique course d'attaque pour atteindre la 11e place. Décidé à intégrer le top-10 après son excellente préfinale, Thomas Ricci connaissait un petit problème technique et vivait une course frustrante conclue en 30e position.

DD2 Max : Quelques centimètres de trop pour Antoine Barbaroux

Antoine Barbaroux a réalisé l'une de ses plus belles prestations depuis ses débuts en karting, malgré une concurrence aiguisée. Sa pole position avait donné le ton de sa motivation. 2e après les manches et vainqueur de sa préfinale, Antoine coupait la ligne d'arrivée de la finale dans le pare-chocs du vainqueur, imperturbable malgré les assauts répétés d'Antoine. Hélas, pour avoir légèrement anticipé le départ et dépassé le poleman de quelques centimètres, il écopait d'une pénalité de 10 secondes, le repoussant en 11e position. Rarement épargné par les incidents de course, Nicolas Picot est resté fidèle à ses habitudes en réalisant une finale de haute volée, passant de la 19e à la 7e place. Trop souvent accroché dans les manches de qualification, dont deux fois par le même pilote, Anthony Millet n'a pas réussi à décrocher son billet pour la finale.

DD2 Master : Implacable domination de Morgan Riche

La finale a débuté avec une première ligne 100% Française grâce à Morgan Riche. Impérial dans ses deux manches et en préfinale, Morgan Riche s'est rapidement mis hors d'atteinte de ses rivaux pour s'imposer logiquement en solitaire. Une victoire nette et sans bavure ! Paul Louveau a été à deux doigts d'accompagner son compatriote sur le podium. Souvent dans le sillage de Morgan, Paul a su redresser la situation pour couper la ligne d'arrivée 3e après un premier tour bouclé en 5e position. Hélas, une pénalité (spoiler) le guettait à l'arrivée et Paul rétrogradait 11e, alors qu'il avait "fait le job" sur la piste. Qualifié grâce à ses résultats à la NSK, Christophe Capitaine ne possède qu'une expérience limitée du karting international, ce qui ne l'a pas empêché de dévoiler un potentiel plein de promesses. Sa progression de la 26e à la 14e place en atteste.

E20 : Oscar Pellemele dominateur

Déjà sacré Champion d'Allemagne en 2021, Oscar Pellemele a démontré qu'il avait parfaitement assimilé le pilotage spécifique d'un kart électrique. Face à plusieurs pilotes de valeur, le pilote du Team France a évolué sur son petit nuage à Bahreïn. Sa stratégie fut payante, à savoir prendre un départ parfait depuis la pole position, retenir ses adversaires derrière lui le temps que ses pneumatiques donnent toute leur efficacité, puis s'échapper en solitaire jusqu'au drapeau à damier en affichant un rythme soutenu. Oscar a logiquement fait résonner la Marseillaise sur le podium.