Marvin, vous remportez le championnat au bout d'une saison durant laquelle vous n'avez cessé de monter en puissance !

Oui quelle saison de fou, nous avons très vite trouvé nos marques avec CLRT, mais il nous a fallu faire face à une forte concurrence, au niveau extrêmement relevé. C'est d'ailleurs ce qui fait de la Carrera Cup France une des séries les plus difficiles au monde ! Je suis très fier d'inscrire mon nom au palmarès de la Porsche Cup, c'est aussi le fruit de beaucoup de travail réalisé ces dernières années, sur et en dehors de la piste. Je pense bien sûr aux équipes et aux ingénieurs qui m'ont fait progresser, mais aussi au coaching de Driving Koncept, et à l'encadrement de WinWin Performance. Ce titre, c'est avant tout le résultat d'un vrai travail d'équipe !

En parlant d'équipe, vous avez rejoint CLRT l'hiver dernier. Comment s'est passée la transition ?

Forcément bien vu l'épilogue de la saison, mais nous avons rapidement du trouver nos repères. Le niveau était très haut dès le premier meeting, et j'ai d'abord eu le sentiment de perdre un peu de terrain au championnat lors des premiers week-ends de course. Je sentais que nous avions clairement le potentiel, mais qu'il nous manquait un petit quelque chose pour faire la différence. Puis il y a eu ce début d'été qui a sonné comme un véritable déclic pour nous, avec ce week-end de rêve à Spa où nous empochons les deux poles et les deux victoires, et surtout ce succès en Supercup à Budapest. Là j'ai clairement senti un tournant dans notre saison, et cela s'est confirmé par quatre victoires supplémentaires.

Je ne remercierai jamais assez Côme Ledogar, Tugdual Rabreau et toute l'équipe CLRT pour leur confiance. Aujourd'hui je me sens un autre pilote, plus confirmé et affirmé, grâce à eux.

Justement, quels sont les rêves du nouveau champion de la Carrera Cup France ?

Forcément, l'étape suivante serait la Porsche Supercup. Je me plais vraiment dans le giron Porsche, et je pense que nous avons montré de belles choses avec CLRT lors de nos quelques piges internationales. Forcément, convertir un programme partiel en saison complète demande beaucoup de préparation, surtout avec nos ambitions de titre. Mais c'est challenge qui me passionne, et je vais maintenant travailler d'arrache-pied à ce projet !